EXTRAITS ET DOSSIERS DE PRESSE SUR MAHLYA DE SAINT-ANGE


Au sujet de La Dérive du Sexe, roman de Mahlya de Saint-Ange (vidéo)


GHI juillet 2021

NEW YORK Mahlya et un ami Michel.

New York

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Madame Christiane GRESSARD, journaliste au Journal de Saône et Loire (Le JSL) et Mahlya


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presse

Laugardagur en Islande de Mahlya de SAINT-ANGE

Laugardagur en Islande

Mahlya de SAINT-ANGE

Editions Mélibée
162 pages
Parution : juillet 2015

Comment fuir un compagnon brutal, alcoolique ? Comment reconstruire sa vie ailleurs ?

Le passé collera-t-il à nos pas irrémédiablement et saura-t-il irrémissiblement alourdir notre marche ? Comment choisir notre nouvel espace de paix, comment l'accepter ? S'il venait seul à se présenter sur notre route, sans que nous ayons le temps de l'analyser, pourrait-il nous emporter vers le bonheur ?

Jessica a un destin bousculé, pourtant elle croit au merveilleux. Mais le merveilleux ne se trouve pas sans risques à prendre. La nouveauté est parfois surprenante, inquiétante, mystérieuse.

Parviendra-t-elle à comprendre pourquoi l'homme chez lequel elle va travailler porte un masque et ne se montre presque jamais ? Elle le rencontre par hasard et il s'efforce, toujours très vite, de s'effacer de sa vue. Dans sa nouvelle maison, les miroirs sont interdits, comment savoir quel être vit ainsi ? Un ogre, un malade, un défiguré, un blessé de guerre ?

Jessica a quitté l'angoisse pour une ambiance très brumeuse, dans une Islande qui l'est plus encore. Parviendra-t-elle à défaire tous les noeuds de sa nouvelle vie et dans quelle perspective ?


< Laisse aller le passé et le passé te laissera aller. >

< Vis pour ce que demain va t'apporter et non pour ce qu'hier a su t'enlever. >

< J'ai toujours su que je rirais de mes larmes anciennes mais j'ignorais que j'allais pleurer devant mes rires d'hier. >

< Un jour, tu ne laisseras qu'un souvenir dans le coeur de certaines personnes. Fais en sorte de faire partie des bons. > (auteurs inconnus)

< On doit exiger de nous, que nous cherchions la vérité, mais non que nous la trouvions. > (Denis Diderot)

C'est avec beaucoup d'émotions que je ressors de cette lecture. Un grand merci à Julien pour m'avoir conseillé de lire ce roman coup de coeur.

Allez comprendre pourquoi certains livres agissent sur nous comme des aimants au point qu'il en est presque difficile de s'en dégager? Je me suis arrachée à cette lecture dans un état de sublimation avec le sentiment d'avoir plongé à chaque fois dans un décor forgé de roches volcaniques et d'eau salée où se mêlent mystères et secrets.

Et que dire des personnages! Ils sont tous terriblement attachants avec ce petit garçonnet, Loris, qui me fait tellement penser au Petit Prince avec son petit renard.

Jessica, le personnage principal, nous apparaît comme une femme pleine de sagesse avec qui nous aimerions parler des heures et des jours entiers. D'ailleurs, j'aurai tendance à penser que c'est toute la douceur et l'humilité de l'auteure qui transparaissent dans ce personnage.

Ce roman est un ravissement qui ne demandait qu'à faire son entrée en librairie. Une pépite, un bijou d'émotions qui porte en lui toute la beauté de cette terre sauvage et puissante. L'auteure nous donne de bien belles leçons de vie dans son oeuvre en abordant les thèmes du pardon, de la rancune et de l'amour de soi et des autres. Quelle complexité et surtout quelle surprise finale! Chut!

Dès les premières pages, la puissance de la plume de Mahlya de SAINT-ANGE s'impose ; elle est digne de la force de la nature qui règne dans l'immensité de cette "terre de glace". On apprécie les références faites à de grands auteurs, poètes ou écrivains, comme La Rochefoucaud, André Breton, etc. que l'auteure cite régulièrement dans son oeuvre.

Un livre mystérieux qui fait également référence à de nombreuses croyances populaires d'Islande avec l'origine des elfes et des trolls et de la relation importante des gens du pays avec celles-ci. Magnifique !

Un immense coup de coeur pour ce livre dont vous ne sortirez peut-être pas indemne!

Merci aux Editions Mélibée.

Extrait d'un petit dialogue entre Loris et Jessica qui est tellement vrai :
- "C'est affreux d'être raciste, c'est se définir comme supérieur..."
- Oui Loris, c'est vrai, le racisme est un ver qui ronge l'intelligence de certaines personnes..."

Note : 10/10


 

 

 

 

 

 

SALON DU LIVRE DE GENÈVE

 

Salon du livre

 

 

 

     

Les livres de Mahlya passent les frontières !

 

 

PARIS ESPACE DES POÈTES FRANÇAIS

 

 

   

 

Mahlya de Saint-Ange, le romanesque à échelle humaine.

 C'est un grand plaisir pour moi d'évoquer une nouvelle fois et d'accueillir en notre espace Mompezat notre amie romancière Mahlya de Saint-Ange qui nous vient de Genève.Oui, le lieu et notre compagnie doit lui convenir puisqu'elle nous revient et en plus fait notre promotion en Suisse.Il me faut vous l'avouer Mahlya de Saint-Ange et moi nous avons déjà en commun une assez longue et amicale histoire. C'est la poésie et le roman par le truchement d'un titre similaire de nos ouvrages qui nous ont rapprochés. De son coté le roman < Les cygnes d'encre >, de mon coté le recueil < Signes d'encre >.Puis l'art nous lia encore plus, les contacts se confortèrent, oui c'est l'art encore plus que la poésie qui renforça notre entente, avec la grande artiste Pavlina comme passerelle. Une belle histoire d'amitié triangulaire ! Sans oublier le poète helvète Claude Luézior qui lui aussi est un relai dans ses amitiés.Mahlya de Saint-Ange est une romancière passionnée et passionnante ayant un large éventail d'expressions qu'elle porte toujours à son paroxysme.J'ai toujours rencontré chez Mahlya de Saint-Ange un rare potentiel de travail, c'est une boulimique du verbe et de l'écriture, elle pousse la perfection jusqu'à son terme ! Néanmoins, si l'écriture de ses romans est libre, autant qu'alimentée d'imaginaire, de fantasmes, d'errances, rien n'est laissé au hasard et elle n'aborde jamais aucun sujet sans connaître l'origine, ni l'approfondir par des recherches documentalistes, techniques, spécialisées, érudites. Elle ne laisse pas de place au hasard dans ses définitions, ses développements. Mais exulte totalement dans ses thèmes, j'oserai vous confier qu'elle osa même l'érotisme engagé, tout un programme!  Mahlya de Saint-Ange se sentit toujours en proximité avec les artistes peintres, il vous sera d'ailleurs possible de constater que tous ses livres portent en première de couverture une oeuvre d'artiste, Pavlina qui fût à l'origine d'une singulière rencontre, Franco Cossutta, artiste tout à fait hors normes et Marie-Haude Steyert avec qui se prolonge aujourd'hui une belle histoire commune.A propose de Franco Cossutta, artiste totalement atypique, je fus témoin de quelques souvenirs croustillants. Entre un Franco Cossutta pour lequel Mahlya de Saint-Ange écrivait un roman autobiographique. Franco avait les plus grandes difficultés à se confier ! Croyez moi je vous assure que la situation était épique, ce fut une prouesse autocontrôlée. Mais le roman dont le titre est <  Le miroir à deux têtes > fut une réussite ! Quant à Franco Cossutta, nous pourrions même dire pour plaider la défense de Mahlya de Saint-Ange, qu'il a trois têtes dont deux au moins sont toujours dans les étoiles.Les romans édités de Mahlya de Saint-Ange commencent à occuper un peu de place sur les étagères de nos bibliothèques, car un onzième, une biographie, voire un douzième même sont déjà en état de gestation et ce dernier risque de vous frigorifier puisque son action se situe en Sibérie.     Pour l'heure le petit dernier < Dard & Miel > illustré par Marie-Haude Steyert souligne l'univers dérisoire du paraître, de l'illusion et de la vanité.Quant à < Girafe zébrée > il sera le support d'un film dont la musique est déjà en corps de composition.De son polar < Immeuble 12L quartier à risque > elle en espère beaucoup prochainement dans la Drome, au festival du polar au féminin.La déontologie morale et littéraire de Mahlya de Saint-Ange est toujours de fustiger l'injustice, d'abolir le paraître, de dénoncer la corruption, de pourfendre la vanité et d'anéantir le mensonge ! Son objectif avoué est de tendre vers le social et l'humanisme.En un mot, provoquer l'attention et l'émotion avec une once d'amour en don complémentaire !

 

Michel Bénard.  Lauréat de l'Académie française

 

 

Commentaire d'une journaliste de Paris (nov. 2009)

Extraordinaire ouvrage de Mahlya de Saint-Ange, "La girafe zébrée" nous invite à suivre l'évolution de Twiga, jeune africaine élevée chez les Kombazis. Particulièrement bien documentée quant à ses moeurs et coutumes, la culture Kombazie, proche de la terre mais aussi nourrie d' animisme et du culte des ancêtres, nous vaut, sous la plume de Mahlya, de très vivants tableaux où explosent les beautés naturelles dans des pages inoubliables. C'est une culture où la lutte pour la vie est âpre mais où chaque bosquet a un sens et où l'être humain est profondément conscient des forces qui l'entourent et de son environnement.
Cependant, cette culture étant menacée, Twiga n'a bientôt d'autre choix que de jeter l'ancre pour Amsterdam " Amsterdrame" où va se dessiner, pour elle, un autre destin. Son arrivée au milieu des "hommes de craie" n'a de cesse de l'étonner et de nous surprendre. Par sa naïveté provocante, son ouverture d'esprit et sa manière de s'exprimer particulièrement riche d'images et d'humour, la jeune fille soulève, au fil de pages toutes plus passionnantes les unes que les autres, de fascinantes questions sur la vie, la mort et les valeurs en Occident.
S'attaquant au rationnalisme, au côté destructeur du monde occidental et à ses visions à court terme motivées par un mercantilisme outrancier, elle dénonce, entre autres, la perte de sens de la destinée humaine en général, le manque de sentiment communautaire, la solitude, la victimisation des femmes ou encore un urbanisme monstrueux.
Mais l'auteur, faisant preuve de beaucoup de sagesse et sachant toujours garder ses distances, ne défend ni ne dénigre totalement un monde ou l'autre. Dans plusieurs cas de figure, que ce soit le monde africain ou le modèle occidental, les mondes décrits comportent certains aspects difficiles à accepter, en particulier du côté des femmes. Ou encore du côté de l'écologie où pèsent des menaces sur un monde comme sur l'autre. Dans ces conditions quel pourra être l'avenir pour la planête, au Nord comme au Sud? C'est l'une des multiples questions que soulève ce livre.
Seule, la flamme de l'Amour pourra ouvrir, aux êtres humains, les portes d'une évolution de conscience, tel semble être le message de cet ouvrage captivant où l'on retrouve, comme dans tous les livres de cet auteur, une dimension à la fois profondément humaniste et écologique.
__________________
Laurence Moréchand
 

 

 Emissions à Reims

La radio des arts: Les échos de Sapho - Interview 2004/2005 par Monsieur Michel Benard, Lauréat de l'Académie Française.

(disquette disponible auprès de Mahlya de Saint-Ange, par mail)



Articles de presse (extraits concernant son oeuvre)

Journal < Construire > 33, MIGROS Genève, du 12 août 2003 - Deux artistes franchissent les portes de mondes parallèles, l'une écrit (MAHLYA), l'autre peint (PAVLINA)

 

 

par Marc Barailhé  journaliste

 

Il y a trois mois j'ai lu la girafe zébrée. J'ai été impressionné par l'histoire. Quand j'ai eu terminé le livre de Mahlya de Saint-Ange, il s'est passé deux choses. La première c'est que je me suis senti seul. J'ai repris la lecture et décidé d'en faire un film. J'ai quelques petites notions de cinéma, mais surtout un désir immense que cette histoire soit connue par le plus grand nombre de gens. La seconde chose est toute simple: Le message de Mahlya est un message d'amour. Souvenez-vous au début du roman, les sorciers rendent la justice. Selam dit à Kuru et à Bira "Si vous ne parvenez pas à vous entendre, sachez que le plus court chemin d'un homme à un autre c'est le rire" Bel exemple de sagesse, ah! Si tous nous pouvions faire de même! L'oeuvre est pleine de bon sens, c'est pourquoi j'ai décidé de porter à l'écran ce roman. J'ai contacté Mahlya et elle a tout de suite été d'accord. L'éditeur aussi. J'ai adapté la première partie du livre avec bien sûr une étroite collaboration de l'auteur qu'est Mahlya. Et nous nous sommes dits, que nous arriverons à décider un producteur d'investir dans l'histoire. Si ce n'est pas le cas nous trouverons une autre solution mais le film se fera. Encore merci à Mahlya d'écrire, on se sent bien dans ces livres.

 

 

Les romans de Mahlva de Saint-Ange

 

A la découverte d'univers fascinants d'une écrivaine : Petite-fille d'un chef-d'orchestre français, Mahlya a toujours été confrontée à la musique en général et à celle des mots, par les opéras et opérettes qui ont fait rêver son enfance.

Issue d'un père lillois et d'une mère vénitienne, l'écrivaine a grandi entre un monde familial bourgeois et un univers modeste. Elle fut donc tiraillée, dès son plus jeune âge, entre deux cultures et deux éducations très opposées.

Pas étonnant dès lors qu'une de ses thématiques favorites consiste en la confrontation des genres et des styles: les relations humaines dans tout ce qu'elles comportent d'antagonisme.

Anges et démons ...

Mahlya, de par sa trajectoire familiale, a un côté <première dame> incarné aujourd'hui par Michelle Obama et surtout par Carla Bruni-Sarkozy, dont une partie trouble de sa biographie a été explorée dans le film réalisé par sa soeur Valéria <Il est plus facile pour un chameau ... >.

Grâce, beauté, mystère ... Mahlya possède également tous les attributs de la messagère divine qui composent son nom de famille. Rien de tel pour se confronter, dénoncer et philosopher sur les démons de la vie terrestre que sont l'argent, le pouvoir (dans une moindre mesure) et le sexe dont il est notamment question dans l'un des romans de l'écrivaine, livre qui fut classé, malgré tout, comme oeuvre littéraire, par la Bibliothèque Nationale de Paris.

Par sa plume, Mahlya a touché plusieurs pays (l'Afrique noire, la Hollande, la Tchéquie etc.). Elle a rédigé entre autre des nouvelles, une biographie sur le coma, d'un peintre reconnu à Paris, etc. Depuis l'an 2000, neuf romans, en tout, font partie de son oeuvre.

Son nouveau livre,· signé comme d'habitude, au dernier Salon du Livre de Genève, est un roman policier. La dessinatrice de la plupart de ses couvertures est PAVLINA dont les oeuvres ont une empreinte ésotérique, puisque l'artiste aime s'adonner avec grand talent, à la peinture visionnaire.

Une fréquence soutenue

Bien que très sensible et attachée aux coups du sort de ses héros, Mahlya tenace et battante, connaît pourtant déjà les échéances importantes de ces cinq prochaines années!

< Dard et Miel >, son dixième roman traitera de la superficialité des êtres, des vies et des aspirations et paraîtra début 2010. L'année suivante, son oeuvre nous emportera en un voyage en Transsibérien, (classe russe) entre Moscou et le lac Baïkal, vers la Yakoutie, où résident de nombreux chamans ... Ce récit aboutira à un livre qu'elle écrit actuellement, travaillant environ 10 heures par jour, avec une documentation de quelques 60 ouvrages!

Changement de cap en 2012 et 2013 avec deux biographies consacrées à deux hommes très connus dans des domaines fort différents, en Suisse et en France. Là aussi, le mystère plane ...

 

 

 

Pascal Sauvain

article paru dans Les Nouvelles des Trois Chênes

 

 

 

 

"Dard et Miel", le dernier ouvrage de Mahlya de Saint-Ange
Article paru dans le journal : les Nouvelles No 335 février 2010

_*
Une fée, une épée, à Chêne-Bougeries (Genève)*_

Mahlya devait avoir la reine de l'encre perchée sur son berceau. A l'école primaire, elle composait déjà de petits textes pour ses copines amoureuses et passait ses week-ends à dessiner ou se conter des histoires. Il faut dire que son grand-père, un chef d'orchestre français, favorisait son goût des mots en la laissant, pendant les grandes vacances, assister à toutes ses répétitions d'opéras ou d'opérettes. Peut-être croyait-elle alors que la vie n'était qu'un vaste théâtre ou qu'une scène pour déclamer son destin ou celui d'autrui...


*Le roman en point de mire*

Née à Genève, habitante de Chêne-Bougeries, Mahlya a toujours prisé le beau langage et toute forme d'art. Elle fut correctrice au Palais des Nations, pendant 22 ans et rédigea, en pleine autonomie, divers discours pour une société sportive suisse. Depuis sa retraite, elle a dirigé sa plume vers les romans. Dix oeuvres fort différentes sont venues souligner sa grande imagination, livres qui ont été présentés à la radio en Suisse et en France et qui, chaque année, sont signés au Salon du Livre de Genève et dans plusieurs librairies françaises. Mahlya sait nous étonner, nous surprendre, nous faire réfléchir. Ses personnages sont contrastés, mais parfaitement mis en scène et bien structurés. Cette auteure est capable de jouer avec les mots, de peaufiner ses métaphores, d'avoir de l'humour et surtout de faire preuve d'un indéniable humanisme. Elle n'a pas peur de dénoncer l'injustice sociale et le paraître trop rigide. On retrouve sa créativité en Afrique, en Tchéquie et en des climats très variés. Son écriture ne laisse toutefois rien au hasard car avant de créer un ouvrage, Mahlya peut lire, pendant deux mois ou plus, une documentation sérieuse afin de mieux cerner son sujet ou, regarder des milliers de photographies représentant le pays qu'elle va aborder virtuellement. Si l'aspect sérieux de son travail est à relever, notons également le côté attachant et émouvant des écrits de l'auteure. Elle planche actuellement sur un roman à paraître en 2011 qui traversera la Sibérie, en direction de la Yakoutie. 2012 verra naître sa seconde biographie. Elle a aussi écrit un roman policier. Mahlya est en proposition de film au sujet de l'un de ses ouvrages.
Mystérieuse, elle estime que seule la signature légale d'un contrat ouvrira les vannes de ses confidences ! On ne peut pas résumer rapidement Mahlya de Saint-Ange : avenante, distinguée, charismatique, étonnante, contrastée, évidemment paradoxale. C'est un caractère fort, un peu "Dard et Miel", à l instar de son dernier roman paru qu'elle vous signera volontiers au Salon du Livre de Genève, espace Baudelaire).

Pascal Sauvain, journaliste

hww.mahlyadesaint-ange.ch

 

Critique d'Art (2010) de Mahlya de Saint-Ange  concernant le livre de PAVLINA (Vingt Ans Bleu Passion)

Cristal de l'âme

Etre en face des créations de PAVLI NA, c'est être

confron brusquement à la vie, être pris en otage par

le temps, même sans le vouloir.

La peinture de cette artiste est un miroir, ou plus, un

long cheminement, un appel vers les abysses de l'esprit

humain, une dénonciation parfois, voire un allumage

subtil de notre sensibilité. En regardant sa version imaginaire,

sa peinture devient une porte ouverte. Nous accédons

en l'antre de la toile elle-même, nous pénétrons en

sa moire et la fulgurance d'un instant est là.

Les couleurs, les formes parlent, murmurent à l'oreille

de notre instinct collectif.

Il Y a comme un vertige dchos multiples entre l'appel,

les plaintes ou la beauté offerte de la peinture. Nous nous

sentons vivant, vibrant, au seuil ou au centre même de

l'oeil du tableau.

Nous perdons notre individualité pour devenir tout à

coup cette femme ou cet homme représenté dans l'oeuvre

"Old Man River". Nous vieillissons da ns les sillons du

portrait, chemins transparents étirés de sa propre source.

Nous allons vers les ruines de sa vie matérialisée presque

tactilement. La déchirure est comme le serait la page

épuisée de mots qu'un poète abandonne sous l'orage.

Cette déchirure avance, mystérieuse, comme la

blessure du temps écoulé qui monte sur la joue, sur la

peau, vers le regard. Quel regard? Le regard d'un inconnu,

le nôtre, celui du monde qui petit à petit va se retrouver

encerclé par lpreuve des ans? Alors nous restons

aimantés par les traces de la terre-visage d'" Old Man

River", les lignes du menton, du cou qui sont comme la

portée d'un destin. L'on y devine des notes de courage,

de rage, de malheur, de haine où l'on remarque la vie se

faufiler sans faire de bruit, la vie, pareille à la nôtre.

Ce qui est prodigieux dans cette oeuvre, c'est que chacun

se sent concerné, étudié, par son propre temps, ses

phrases arraces, son amour déjà fendillé sur les lèvres

bleutées. Derrière la bouche, l'on devine l'amour non-dit

et la puissance des dents serrées, comme une frontière.

Qui le recevra maintenant, cet amour? Sera-t-il destiné

uniquement à l'enfermement de l'ouvre qui crie pourtant

sa part d'existence ?

Oui. .., PAVLlNA a réussi plus, beaucoup plus qu'une

parfaite maîtrise d'artiste. Elle a fait parler le thème choisi,

elle a fait mouvoir et émouvoir le dessin et a jeté un pont

entre son regard fi là, sur la toile et celui du passant.

Ce passant peut être jeune, il se sentira encore comme

téléguidé vers son futur et sans doute changera-t-il.

S'aimanter sur l'un de ces tableaux relève de la

métamorphose interne. C'est vouloir être meilleur,

c'est s'arrêter pour s'interroger, c'est se souvenir soudain

de rencontres oubliées, d'ombres perdues, c'est perdurer,

fi sur place, comme interloq tout à coup. Il est rare

qu'un peintre sache, non pas se dire, mais dire la vie. Il n'y

a pas d'égoïsme en elle, il y a une concertante tentation

d'aller au-delà de soi, et de révéler l'au-delà de l'autre.

Par sa richesse d'expression, cette artiste révèle l'infini

de notre propre coeur. Voilà...oui, PAVllNAfrappe non à notre

esprit mais à notre coeur, non à notre admiration seulement

mais à l'intérieur de nos propres veines. Elle a peint avec le

sang de nos peurs et de nos bonheurs.

Dans le diptyque <Adam et Eve> l'on retrouve ce

mouvement d'aspiration en l'inspiration, comme dans

bien d'autres peintures. Je ne crois pas que la fascination

de cette oeuvre soit due à ses couleurs ou à son thème

si récurrent de l'archétype.

Dans toute la créativité de l'artiste, la peinture

semble danser, se mettre en spirale. Rien n'est statique,

tout est ivresse d'une constante découverte touchant

l'extrême notion de l'être. Tout est invitation vers une

élévation de l'intuition.

PAVllNA n'a pas des mains tièdes ou grises, elle est

elle-même déesse présentatrice d'un art qui saigne, d'un

art qui se sent concerné, un art de louve, un art puissant

qui hurle sa présence et son absolu.

Visiter une exposition de cette artiste, c'est aller à la

découverte de notre être profond, de nos enfers comme de

nos paradis, c'est savoir faire face à ce qui se trouve derrière

les bornes quotidiennes et trop tranquilles de la vie.

C'est aussi avoir le courage d'admirer avec ténacité

de grandes, de hautes réalités et savoir que, devant notre

temps d'aujourd'hui, peut arriver un flash de vérité, le

face à face dérangeant, mais combien enrichissant d'un

portrait sorti tout à coup de l'écume des jours sécurisants:

notre nouveau NOUS...

<Regardez l'art comme vos chemins, avec le fouet de

votre regard> pourrait dire l'artiste. Laissez s'embraser

vos fondements, participez à ma danse des couleurs et des

formes, soyez rêve ou acceptation de l'inacceptable, ouvrez vous

au possible de l'impossible. Demain ...vous serez un

détail de cette toile ou un combat de cette autre vision.

PAVllNA est une magicienne dont le registre des filtres

va de la beauté à l'outrage. Par sa peinture, c'est une femme

engagée qui démontre sa totali, sa globalité. Elle a en elle

comme le frissonnement sans cesse renouvelé de plusieurs

traits du destin.

En changeant un peu Miguel De Cervantes, je dirais:

Le pinceau de PAVlINA est la langue de son âme.

 

Mahlya de Saint-Ange

Ecrivain

Genève 2001

 

 



 

 

 

 

 

 

Journal < Le Chênois > - Les Cygnes d'Encre



Journal < Femmes artistes International > 48, octobre-décembre 2004, Paris.

Les Cygnes d'Encre, l'Ecorce Maudite, Aux Frontières de la Voix, La Dérive du Sexe.





Journal < SLOVOTO >, Bulgarie: Publications de plusieurs poèmes de Mahlya.

Alapage, Amazone, Fnac - voir commentaires sur ces sites internet littéraires.



Salon du livre de Genève, séances de signatures.

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

Séances radio

 

    Radio Reims, avec le professeur Roland Choiselle, sociologue, et Michel Benard, lauréat de l'Académie française

 
 
 


 

   
 

 

 

 

 

Librairie Reims 2008

 

 

 

 

 
 

 

 

 

Radios Genève et Reims

 

 
   
   
   
   

 

 

 

 

Radio Cité Genève :
Emissions en direct

 

 

 

 

1) 2007 avec Mahlya de Saint-Ange
Monsieur Jean de Maisonneuve (Directeur de Mességué)
Monsieur Serge Bimpage (écrivain -journaliste)

2) avec Mahlya de Saint-Ange
Madame Claudine Gachet (psychologue)
Monsieur Antoine Marguier (chef d'orcchestre)

 3) 2008 avec Mahlya de Saint-Ange
Monsieur Camillo de César (metteur en scène)
Monsieur Michel Dreifus (comédien.) 
etc.